En ouvrant une polémique sur le territoire national à l’encontre du CCAF qui n’a pas selon lui « l’exclusivité de la représentation des Arméniens de France », M. Zareh Sinanyan a pris la lourde responsabilité de tenter de porter un coup à sa crédibilité, et ce au lendemain même de son dîner annuel, qui a une nouvelle fois fait la démonstration de la place éminente qu’il occupe dans le paysage national.
Nous déplorons que M. Sinanyan, qui tente depuis au moins un an de promouvoir des groupuscules qui se posent en alternatives au CCAF, persiste dans cette voie contraire aux intérêts de l’Arménie en France. En agissant de la sorte le Haut-Commissaire prend la très lourde responsabilité devant l’histoire de fragiliser une communauté qui tire justement sa force de son union.
Ses agissements ne servent ni les intérêts d’Erevan sur le territoire, ni ceux des Arméniens de France, ni ceux de la France qui reconnaît et respecte le CCAF comme une pièce appréciable de son dispositif républicain, ainsi qu’en atteste l’ensemble de ses manifestations depuis 20 ans.
Il est profondément regrettable que M.Sinanyan ait jugé utile de dénigrer le CCAF tout en cherchant à cautionner des associations marginales sponsorisées par un très petit nombre d’hommes d’affaires ne disposant d’aucune légitimité militante.
Nous rappelons au Haut-Commissaire que l’Union est un combat. Et que la nôtre est le fruit de décennies de mobilisation pour l’Arménie, la République du Haut-Karabakh et les droits des Arméniens de France. Le CCAF n’attend aucun remerciement pour ses bons et loyaux services. Mais il n’a pas non plus à subir les affronts du représentant d’un Haut-Commissariat, dont il veut croire qu’ils ne résultent que d’un manque d’expérience.
Cette situation déplorable ne détournera cependant pas le CCAF de sa mission ni n’entamera sa détermination à soutenir l’Etat arménien.
Paris, le 11 février 2022
Le Bureau national du CCAF