Un consensus politique inédit et historique en faveur du soutien des Arméniens du Haut-Karabakh

6 octobre 2020 2 minutes de lecture

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, 173 personnalités politiques, parmi lesquelles, la Maire de Paris Anne Hidalgo, la Maire de Marseille Michèle Rubirola, le Maire de Nice Christian Estrosi, le Président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, l’ex-Premier Ministre Bernard Cazeneuve, huit présidents de régions et de départements ont appelé le Gouvernement à sortir de la position de neutralité pour soutenir les Arméniens dans le conflit du Haut-Karabakh.

Plus de 150 parlementaires de tous bords politiques, parmi lesquels le Président du Groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Damien Abad, la Présidente du Groupe Communiste au Sénat, Eliane ASSASSI, le co-Président du Groupe Ecologie Démocratie Solidarité, Mathieu Orphelin ont signé cette tribune, à l’exception d’élus du Rassemblement national. La députée Aurore BERGE, Présidente déléguée de La République en Marche, la Présidente de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Françoise DUMAS, le Président de la Commission Education et Affaires Culturelles Bruno STUDER, et plusieurs dizaines de parlementaires de la majorité ont également signé cette tribune.

Le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France remercie chaleureusement ces personnalités politiques de leur soutien en faveur des Arméniens du Haut-Karabakh. Il s’agit d’un consensus des forces républicaines inédit et historique de l’ensemble de la classe politique française en faveur d’une réorientation stratégique de la position française dans le conflit du Haut-Karabakh. La classe politique dans son unité appelle le Gouvernement à sortir de la position de neutralité et à reconnaître les autorités du Haut-Karabakh comme seules légitimes à administrer cette région du monde en réponse à la poursuite des combats de la part de l’Azerbaïdjan.

Le Président de la République, Emmanuel MACRON, a indiqué au Conseil Européen des 1er et 2 octobre que des « lignes rouges ont été franchies » et qu’il en « tirera toutes les conséquences ». Force est de constater que les opérations militaires contre les populations civiles arméniennes et l’afflux de djihadistes aux côtés de l’armée azerbaïdjanaise se poursuivent malgré les ultimes appels du Président Emmanuel MACRON. Dans ces conditions et au regard de ce consensus politique historique et inédit, le Président de la République Emmanuel MACRON est en mesure d’affirmer son soutien politique, diplomatique et militaire aux Arméniens du Haut-Karabakh par tout moyen qu’il jugera nécessaire pour combattre les terroristes, mettre un terme à l’agression azerbaïdjanaise soutenue par la Turquie, et protéger les populations civiles arméniennes qui ne demandent qu’à vivre en liberté.