Le 21 septembre 1991 l’Arménie rejoignait le concert des nations, en proclamant son indépendance.
Cet État, né sur les décombres de l’Union soviétique a été enfanté dans la douleur et le sang en raison de la guerre imposée par son voisin azerbaïdjanais, qui a répondu par les armes et les massacres à la demande démocratique du Haut-Karabakh d’exercer son droit à l’autodétermination. Ainsi, des décennies après le génocide, et l’occupation de la majorité des territoires historique de l’Arménie par la Turquie et l’Azerbaïdjan, les forces du panturquisme reprenaient là où il avait été laissé par la soviétisation, leur plan d’anéantissement de la nation arménienne.
Et aujourd’hui, un an après le déclenchement de l’offensive militaire de l’Azerbaïdjan du 27 septembre 2020, l’Arménie voit à nouveau son intégrité territoriale et son existence menacée par ceux-là même qui n’ont jamais cessé d’œuvrer et de conspirer à sa perte.
Depuis 30 ans, l’Arménie a néanmoins pu se développer dans tous les domaines malgré la guerre à ses frontières, le blocus mis en place par Ankara et Bakou, le climat d’insécurité permanent entretenue par leur coalition.
Cet État, dont le régime démocratique constitue une exception dans un environnement en grande partie dominé par des pays totalitaires, représente non seulement une fierté, mais aussi un enjeu existentiel pour l’ensemble du peuple arménien, qu’il vive sur le sol national, dans la République du Haut-Karabakh, ou dans la diaspora.
Face à ces défis, le CCAF, qui regroupe la très grande majorité des associations arméniennes de France et l’éventail le plus large de leurs sensibilités, tient à exprimer en ce jour anniversaire sa totale solidarité avec l’État arménien et son soutien à la consolidation de l’indépendance de l’Arménie.
Le CCAF réaffirme le droit à l’indépendance de la République du Haut-Karabakh et lance un appel à la vigilance et à la mobilisation contre toutes les forces qui misent sur la destruction de l’Arménie et de l’Artsakh.
Bureau national du CCAF
21 septembre 2021