Les images insoutenables d’exécutions sommaires de 7 conscrits arméniens par l’armée Azerbaïdjanaises qui circulent depuis le 2 octobre sur les réseaux sociaux témoignent une nouvelle fois du niveau de haine atteint par le régime Aliev et de son mépris de la vie.
Rendues publiques quinze jours après les vidéos montrant des corps violentés de soldats arméniens, dont celui d’une militaire violée, amputée, outragée, ces nouvelles scènes d’horreur ne doivent pas seulement soulever l’indignation, mais surtout conduire à des sanctions pénales, politiques et économiques contre l’État azerbaïdjanais, son gouvernement et son oligarchie responsables de ces ignominies. Le CCAF appelle solennellement les autorités françaises à s’engager dans cette voie, pour faire barrage à la politique génocidaire du tandem turco-azerbaïdjanais génératrice de ces atrocités.
Outre une aide concrète à l’Arménie, sur le plan diplomatique et militaire, le CCAF appelle le gouvernement de Mme Borne à répondre concrètement aux demandes du président Gérard Larcher exprimées lors de la conférence du 22 septembre au Sénat pour une « action résolue de l’Union européenne » et « la menace de sanctions personnelles et ciblées, en exigeant le retrait des forces armées azerbaïdjanaises du territoire arménien et le respect absolu de l’intégrité territoriale de l’Arménie ».
Alors que la barbarie est à nouveau en train de montrer son visage le plus hideux, il est grand temps de sortir de la neutralité, du registre du « en même temps » et des pétitions de principe. Ce n’est plus uniquement le sort de l’Arménie qui se joue en ce moment, mais celui des valeurs élémentaires de la civilisation contre la barbarie.