« L’instrumentalisation et la déformation de l’histoire à des fins politiques n’ont jamais permis de résoudre un différend ni d’apporter la justice », a déclaré M. Cavusoglu, dans une référence claire au long combat pour la reconnaissance du génocide, porté par l’ensemble des forces démocratiques du pays.
« Si les revendications infondées d’extrémistes arméniens pouvaient être empêchées de prendre en otage les relations turco-françaises, la Turquie et de la France pourraient mieux contribuer à la stabilité du Caucase du Sud par leurs efforts communs », a-t-il ajouté, procédant ainsi à une ingérence inadmissible dans les affaires intérieures de France, doublée d’une stigmatisation inacceptable des Francais d’origine arménienne, descendants des victimes du génocide.
Cette nouvelle désignation du bouc émissaire arménien, à laquelle s’ajoutent le négationnisme d’Etat et la participation d’Ankara à l’offensive contre la République du Haut-Karabakh, montre que les autorités turques actuelles s’inscrivent dans la droite ligne des criminels contre l’humanité de 1915.
Le CCAF leur dénie tout droit de s’en prendre ainsi aux Français d’origine arménienne qui représentent une part inséparable et inaliénable du pays. Il attend de Jean-Yves Le Drian et du gouvernement la plus grande fermeté à l’égard des tentatives d’Ankara de semer la zizanie en France et de porter atteinte à la concorde nationale.
Bureau national du CCAF
L’intégralité de la déclaration à l’Opinion :
https://www.lopinion.fr/edition/international/mevlut-cavusoglu-ministre-affaires-etrangeres-turquie-france-amies-alliees-246207?fbclid=IwAR1gjRRActaYUYTOFk6ywRHHEK-pf_UGke9CibmVaygrgtuWNV0SdUS8Jo0