Le CCAF appelle au rassemblement

10 janvier 2023 2 minutes de lecture

Profitant que l’attention de la communauté internationale est légitimement tournée vers la guerre en Ukraine, le régime azerbaïdjanais, poussé par son allié turc, est en train de perpétrer un nouveau crime contre le peuple arménien. Depuis le 12 décembre dernier, les autorités azerbaïdjanaises bloquent le corridor de Latchine, coupant ainsi du monde les 120 000 citoyens de la République du Haut-Karabakh, avec la complicité des troupes russes censée garantir la libre circulation dans cette route.

Ce blocus est en train de créer une véritable catastrophe humanitaire dans une population aujourd’hui en danger de mort. Face à ce nouvel épisode du projet panturquiste visant à éliminer la présence arménienne de la région, dans la continuité du génocide de 1915, la communauté internationale se doit réagir, de se mobiliser et de mettre en place un véritable plan de sauvetage du Haut-Karabakh et de l’Arménie.

Le président Macron a déclaré le 13 octobre dernier que la France ne « laisserait pas tomber les Arméniens ». Le 3 octobre et le 30 novembre 2022, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité deux résolutions parallèles visant à exiger « la fin de l'agression de l'Azerbaïdjan à l'encontre de l'Arménie et à établir une paix durable dans le Caucase », en mobilisant les instances internationales, en envisageant des « sanctions » conte l’Azerbaïdjan et un « renforcement des capacités de défense de l’Arménie ».

Car pas plus que l’Ukraine n’aurait pu résister seule face à l’offensive militaire russe, ni la petite Arménie ni le Haut-Karabakh n’ont les moyens de se défendre seuls face la coalition de deux Etats disproportionnellement plus puissants qu’eux en termes démographique, économique et militaire.

Pour que la force brutale ne prime pas sur le droit, Pour que la communauté internationale se donne réellement les moyens de protéger et de garantir l’existence de l’Arménie, Pour que les mots soient suivis d’actes afin de prévenir le risque d’un nouveau génocide commis pas les même contre les mêmes, le CCAF appelle à un grand rassemblement devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot, le 10 janvier à 18h30 en présence de nombreuses personnalités politiques et d’élus. Ce rassemblement sera suivi d’un deuxième le 17 janvier puis d’un troisième le 24 janvier, juste avant le dîner du CCAF qui aura lieu le 25 janvier à Paris, en présence du Président de la République.