Depuis le 27 septembre dernier, l’Azerbaïdjan, militairement soutenue par la Turquie et par des centaines de djihadistes, a engagé une guerre de grosse envergure contre les Arméniens dans le Haut-Karabakh (Artsakh). Certaines frappes ont même été ciblées sur le territoire de l’Arménie.
Malgré la signature de deux cessez-le-feu, immédiatement violés par l’armée de Bakou, les offensives se multiplient, se renforcent, ciblent les populations. Les villes et les villages ont été détruits. Sans que le monde bouge.
Malgré une mobilisation spectaculaire de la diaspora, les réactions de la communauté internationale n’ont, hélas, jamais dépassé le stade des déclarations. Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a fièrement affirmé la nécessité pour la France de préserver sa neutralité, allant en deçà des déclarations de début de conflit du Président de la République, qui avait pointé l’Azerbaïdjan comme agresseur et la Turquie comme partie prenante, mais qui est resté très silencieux depuis.
Aujourd’hui, les risques de massacres de la population sont réels. L’alliance turco-Azerbaidjanaise a décidé de conquérir le Haut-Karabakh. L’impuissance de la communauté internationale, en 2020, ressemble à celle de 1915.
Il est encore temps de réagir. C’est pourquoi le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) appelle à
Une grande manifestation dimanche 25 octobre à 15h, du Trocadéro au Quai d’Orsay :
Pour que la France sorte de sa position de neutralité, prenne ses responsabilités en reconnaissant la République du Haut-Karabakh.
CCAF - Bureau National
Paris, le 21 octobre 2020