Histoire

Le Conseil national des Conseils de coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF national) est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 qui fédère les plus grandes associations arméniennes de France.
Il a notamment pour objet de représenter au niveau national les associations adhérentes auprès des instances et des pouvoirs publics et de coordonner les missions entreprises.

Le CCAF national regroupe les CCAF IDF, CCAF Centre et CCAF Sud qui chacune sont composées de plusieurs dizaines associations.

  • 2022
    30 novembre 2022 : Vote de l’Assemblée nationale appelant le Gouvernement français à exiger la fin de l’agression de l’Azerbaïdjan à l’encontre de l’Arménie et à établir une paix durable dans le Caucase du Sud.

    Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale de procéder au vote d’une résolution appelant à la fin de l’agression de l’Azerbaïdjan à l’encontre de l’Arménie, adoptée à l’unanimité des 256 suffrages exprimés.

    Par ce vote, les Députés de l’Assemblée nationale ont renouvelé leur soutien au peuple arménien d’Artsakh et d’Arménie face à l’agression de l’Azerbaïdjan qui continue, deux ans après la guerre des 44 jours.

  • 2022
    15 novembre 2022 : Vote du Sénat invitant le Gouvernement français à appliquer les sanctions à l’encontre de l’Azerbaïdjan.

    Le Sénat appelle le Gouvernement français à appliquer des sanctions à l’encontre de l’Azerbaïdjan, exiger son retrait immédiat du territoire arménien, à faire respecter l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020, et favoriser toute initiative visant à établir une paix durable entre les deux pays.

    Cette résolution transpartisane a été adoptée à la quasi-unanimité avec 295 voix pour sur un total 296 suffrages exprimés.

    Deux ans après le vote appelant à la reconnaissance du Haut-Karabakh, les Sénateurs montrent encore une fois le soutien et l’importance qu’ils portent au peuple arménien, leur sécurité et leur intégrité territoriale.

  • 2020
    3 décembre 2020
    Vote de l’Assemblée nationale invitant le Gouvernement français à reconnaître la République d’Artsakh

    L’Assemblée nationale appelle le Gouvernement français à reconnaître la République d’Artsakh.

    La résolution numéro 3538 “protection du peuple arménien et des communautés chrétiennes d’Europe et d’Orient” a été adoptée à 188 voix pour et 3 voix contres, pour un total de 191 suffrages exprimés.

    L’adoption de cette résolution a été le résultat d’un travail de sensibilisation de longue haleine, notamment par l’organisation d’un voyage parlementaire, de manifestations devant l’Assemblée nationale, et de campagnes d’information et de mobilisation à destination des Députés.

  • 2020
    25 novembre 2020
    Vote du Sénat appelant le Gouvernement français à reconnaître la République d’Artsakh

    Le Sénat appelle le Gouvernement français à reconnaître la République d’Artsakh par le vote du texte numéro 145 (2020-2021) adopté à 305 voix pour sur un total de 306 suffrages exprimés.

    Ce vote à la quasi-unanimité porte pour la première fois la lutte pour la reconnaissance de la jeune République à un niveau national, après l’adoption de nombreux vœux en Conseils régionaux, départementaux et municipaux.

    Les Sénateurs, mobilisés depuis le début de la guerre en Artsakh, ont concrétisé leur engagement par le vote de cette résolution, ouvrant la voie aux Députés de l’Assemblée nationale.

  • 2019
    5 février 2019
    annonce de la journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens

    Au dîner annuel du CCAF, le président de la République Emmanuel Macron annonce que le 24 avril devient la journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens. Cette date sera ainsi inscrite dans le calendrier républicain.

    Cette annonce est entrée en vigueur le 10 avril 2019 par le décret n°2019-291.

    « Banaliser l’injure, comme on la voit remonter, laisser le doute reprendre place chez nous ou dans d’autres pays c’est trahir tous ceux qui sont tombés, c’est trahir tout ce que nous avons construit » avait également affirmé le président Emmanuel Macron.

  • 2016
    1er juillet 2016
    Adoption d’un amendement sanctionnant la négation du génocide des Arméniens

    Le 1er juillet 2016, l’Assemblée nationale adopte en première lecture un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté sanctionnant d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende la négation ou la banalisation d'un crime contre l'humanité. Les dispositions sont integrées à la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

    Néanmoins, le Conseil constitutionnel est saisi et censure, à nouveau, partiellement cet amendement. Ce dernier ne devient applicable qu’aux seuls crimes ayant donné lieu à une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale. Le génocide des Arméniens, n’ayant donné lieu qu’à des condamnations prononcés par les cours martiales turques, est exclu du champ d’application de la loi.

  • 2015
    24 avril 2015
    Campagne nationale à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens

    Mise en place par le CCAF, la “mission 2015” a coordonné près de 300 manifestations organisées dans toute la France. Le programme débute par un colloque international intitulé “100 ans de recherche sur le Génocide des Arméniens” dont la séance inaugurale est présidée par la Ministre de l’Education nationale, Mme Najat Vallaud Belkacem.

    Plusieurs expositions, concerts, conférences, inaugurations de monuments, plantations d’arbres marquent l’année ainsi que la réalisation d’une brochure distribuée à 27 000 exemplaires aux lycéens d’Ile de France.

    L’année 2015 bénéficie d’une couverture médiatique exceptionnelle avec des documentaires et des reportages dans l’ensemble des supports de presse télévision, radio, presse écrite. On dénombrera plus de 200 livres parlant des Arméniens ou du Génocide qui seront publiés cette année-là.

  • 2011
    22 décembre 2011
    Adoption de la loi Boyer par l’Assemblée nationale et le Sénat

    L’Assemblée nationale adopte la loi Boyer qui pénalise la négation des génocides reconnus par l’État français, dont le génocide des Arméniens de 1915 (reconnu depuis 2001). Cette loi peut engendrer jusqu’à une peine d’emprisonnement d’un an et 45000€ d’amende en cas de « contestation ou minimisation outrancière » du génocide.

    Cette deuxième tentative de pénalisation des discours négationnistes et anti-arméniens en France est adoptée par des députés de tous bords.

    Adoptée par le Sénat, cette loi est néanmoins censurée par le Conseil constitutionnel. Nicolas Sarkozy et François Hollande s’engageront ensuite successivement à demander un nouveau texte et à faire voter une nouvelle loi.

  • 2006
    12 octobre 2006
    l’Assemblée nationale adopte un texte pénalisant le négationnisme

    Le 12 octobre 2006, l’Assemblée nationale adoptait en première lecture la proposition de loi visant à réprimer la contestation de l'existence du génocide des Arméniens. Le texte est adopté avec 106 votes pour, pour un total de 129 votants.

    C’est la première tentative de pénalisation des discours négationnistes en France. Elle sera finalement bloquée par le gouvernement à l’Assemblée nationale avant son passage au Sénat en 2008.

    Entre 2010 et 2011, le Sénat adoptera en séance publique l’exception d’irrecevabilité soulevée et le texte ne sera donc pas soumis au vote du Sénat.

  • 2003
    24 avril 2003
    Inauguration de la statue de Komitas

    Installée place du Canada, la statue de Komitas qui symbolise le génocide des Arméniens de 1915 est inaugurée par Monsieur le Maire de Paris Bertrand Delanoë en présence de plusieurs milliers de personnes, dont de nombreuses personnalités publiques.

    Ce projet d’une dizaine d’années a finalement été concrétisé grâce au travail constant et uni de la communauté arménienne de France.

    Cette statue sera installée sur une place centrale de Paris, qui deviendra éminemment symbolique puisqu’elle est depuis devenue le point de départ des manifestations du 24 avril.

  • 2001
    21 octobre 2001
    Transformation du Comité du 24 Avril en CCAF national

    Créé en octobre 1994, le Comité du 24 Avril a pour but de préparer les commémorations du 80ème anniversaire du génocide des Arméniens. Il relie un grand nombre des associations arméniennes de France qui jusque là, travaillaient séparément.

    Le Comité du 24 Avril aura permis d’inaugurer la statue de Komitas comme symbole du génocide des Arméniens et l’adoption de la loi de reconnaissance le 29 janvier 2001. Il est transformé en CCAF national le 21 octobre 2001 et pose les jalons de l’unité des Arméniens de France.

  • 2001
    29 janvier 2001
    Reconnaissance du génocide des Arméniens par la France.

    La loi 2001-70 promulguée le 29 janvier 2001 contient un article unique qui dispose de la reconnaissance, par la France, du génocide des Arméniens.

    Cette loi est un symbole fort pour tous les Arméniens réfugiés en France après le génocide de 1915, et leurs descendants.

    Aujourd’hui, les français d’origine arménienne poursuivent cette lutte pour la reconnaissance internationale et contre toutes formes de négationnismes, notamment sur le sol français où l’Etat turc tente d’exporter sa politique.

  • 1995
    24 avril 1995
    Première commémoration commune du génocide des Arméniens à Paris

    Pour la première fois, les Arméniens de France s’unissent pour la justice et la reconnaissance du génocide des Arméniens. La manifestation a lieu au Trocadéro avec la présence de milliers d’Arméniens.

    Jean V. Guréghian sera le président du Comité du 24 Avril d’octobre 1994 à octobre 1998. Il sera suivi par Alexis Govciyan.

    En parallèle, le Comité du 24 Avril travaille ardemment pour la reconnaissance officielle du génocide des Arméniens par la France.

  • 1994
    Octobre 1994
    Création du Comité du 24 avril

    En octobre 1994, pour préparer le 80ème anniversaire du génocide des Arméniens, le Comité du 24 Avril est créé. Il regroupe progressivement toutes les principales organisations arméniennes de France. L’un de ses objectifs est la reconnaissance, par la France, du génocide des Arméniens.

    Il pose les jalons du futur CCAF en ayant pour fil directeur l’unification de la communauté arménienne de France ainsi que de ses associations, afin de mener un travail harmonisé et centralisé.